ad initium

BONAV. comm. sent., 3, 12, 2, 2

652 omnia (inquit Damascenus apud magistrum in. iii.) quae in natura nostra plantauit deus uerbum assumpsit: scilicet corpus et animam intellectualem et horum idiomata Descendit ergo deus in terras recte dicitur: dummodo intelligas illud augustini ad uolusianum: deus nouit uenire non recedendo ubi erat: nouit abire non deserendo quo uenerat: nouit ubique totus esse et nullo contineri loco: Tout (comme le dit Jean Damascène cité par le Maître des Sentences en 3) "ce que Dieu a planté dans notre nature, le Verbe l’a assumé, à savoir le corps et l’âme intellectuelle et leur propriétés". "Dieu descendit sur terre" est donc dit de façon juste, du moment que l’on comprend ce passage d’Augustin à Volusianus : "Dieu sait venir sans partir de la où il était ; il sait partir en n’abandonnant pas l’endroit d’où il venait" ; il sait être totalement partout sans que nul lieu jamais ne le contienne.