319 Hoc uero totum a diuo Hieronymo accepit Arator: qui in prologo super lob: Quod si cui inquit uidetur incredulum metra scilicet esse apud hebreos: et in morem nostri flacci: graecique pindari: et alcæi: et sapphus: uel psalterium: uel lamentationes hieremiæ: uel omnia ferme scripturarum cantica conprehendi: legat philonem: losephum: origenem: Cæsariensem Eusebium et eorum testimonio me uerum dicere comprobabit. Mais tout cela Arator l’a tiré du divin Jérôme qui dit dans le Prologue sur Job : "et s’il semble à quelqu’un incroyable qu’il existe des mètres chez les hébreux et que la manière de notre Horace ou des Grecs Pindare, Alcée et Sappho, soit présente dans le psautier ou les lamentations de Jérémie ou presque tous les cantiques des Écritures, qu’il lise Philon, Josèphe, Origènet et Eusèbe de Césarée et il verra bien à leur témoignage que je dis vrai".
323 de dictis ipsius lob idem affirmat hieronymus quod Arator. nam in prologo eodem A primo (inquit) uoluminis usque ad uerba lob apud hebreos prosa oratio est. Porro a uerbis lob: in quibus ait: Pereat dies in qua natus sum: usque ad eum locum: ubi ante finem uoluminis scriptum est: lccirco ipse me reprehendo: hexametri uersus sunt dactylo spondeoque currentes: et propter linguæ idioma crebro respicientes et alios pedes: non earundem syllabarum sed eorundem temporum. Au sujet des paroles de Job lui-même, Jérôme dit comme Arator ; de fait dans le même prologue, il dit : "A partir du début du livre jusqu’aux paroles de Job aux Hébreux, c’est de la prose. Ensuite à partir des paroles de Job où il dit 'que périsse le jour où je suis né' jusqu’au moment où avant la fin du volume il est écrit 'voilà pourquoi je me fais des reproches à moi-même', ce sont des hexamètres répartis en dactyles et spondées, et en raison des particularités de la langue, ces vers regardent aussi vers d’autres pieds qui ne comportent pas le même nombre de syllabes, mais le même nombre de temps".