1012 Nec te conturbet: quod eum uersum: quem citat Aristoteles: apud homerum non dicat circe: cum eo mox ad nauis gubernatorem Vlyxes utpote a circe admonitus: utatur. tutu men capnu caicymatos ectos eerge nea. recte ergo non calypso sed circe scripsit Argyropylus: cum nec calypso id dixerit: nec ad eam attinere eorum periculorum admonitio potuerit: quae iam Vlysses euasisset: ut planum est ei quae homerum uidit. Et il n’y a pas lieu de se troubler du fait que le vers que cite Aristote, Circé ne le prononce pas chez Homère, puisque Ulysse s’adressant au pilote du navire, en homme que Circé vient d’avertir, utilise précisément ce vers τούτου μεν καπνού καὶ κύματος ἐκτὸς ἔεργε νῆα ("loin de cette vapeur et de ce flot, éloigne ta nef"). Donc Argyropylos a bien raison d’écrire non pas Calypso mais Circé, puisque ce n’est pas Calypso qui le dit et que ne peut relever d’elle le conseil d’éviter des dangers dont Ulysse s’est déjà tiré, comme il saute aux yeux de celui qui a consulté Homère.