ad initium

Ludovico Casella

1177 Nec illud uero procul esse censendum est: non solum ob conpendium ternis literis nomen Illud IHS : et item XPS ab antiquis illis religiosisque uiris scriptum fuisse: sed etiam ob uim mysteriumque diuinae trinitatis repraesentandum. Sed hoc coniecturale totum est: illud indubitatum: Codices philelphi illos uetustissimos atque emendatissimos et noui et ueteris testamenti plus mihi quam illi fauere: Quod si ludouicus casella hanc philelpho nostram rationem subiecisset: agnouisset profecto (pro ea quam profitebatur humanitate) errorem suum: nec ad uepres et infirmae defensionis latibula confugisset. Et il faut croire que l’explication que voici n’est pas loin de la vérité : c’est non seulement en raison de la forme abrégée en trois lettres que les anciens, qui étaient de bons croyants, écrivirent ainsi les noms sous la forme IHS et XPS, mais encore pour en représenter la force et le mystère de la divine Trinité. Ce point est purement hypothétique, mais voici qui ne fait aucun doute : les manuscrits antiques et parfaitement corrects de Filelfo, pour l’Ancien et le Nouveau Testament, appuient davantage mon idée que la sienne : et si Ludovico Casella avait soumis à Filelfo notre présent raisonnement, il aurait parfaitement reconnu son erreur (conformément au savoir-vivre dont il faisait profession) et ne se serait pas réfugié dans les ronces et les cachettes d’une défense qui ne tenait pas debout.