1099 Nam ueteres authore Censorino in libello de die natali: dies in naturales et ciuiles distinguebant. naturalem diem tempus uocabant: ab exoriente sole ad solis occasum: cuius contrarium tempus esse noctem ab occasu solis ad ortum. Ciuilis autem dies appellabatur: tempus quod fit uno coeli circumactu: quo dies uerus et nox Continentur. Vt cum dicimus aliquem dies .XXX. tantum uixisse. Diem naturalem in. xii. horas antiqui distinguebant primam horam ab ortu solis numerantes: comedebantque post nonam ut probat Epigrammaticus poeta in quarto: illo epigrammate Prima salutantes atque altera continet hora. et subdit imperat extructos frangere nona thoros. Si igitur hora nona comedebant: quo pacto hora tertia bibissent apostoli sex horis nonam anteuenientes? Cum praesertim iudaei essent ob legis obseruantiam uerique dei cognitionem temperatiores caeteris. De fait, si l’on en croit Censorinus dans son opuscule de Die natali, les anciens divisaient les jours en jours naturels et jours civils ; ce qu’ils appelaient jour naturel, c’était le temps qui s’écoulait du lever au coucher du soleil, dont le contraire était la nuit qui s’étendait du coucher au lever du soleil ; quant au jour civil, ils désignaient ainsi le temps qui s’écoule en une révolution du ciel, et qui contient le jour proprement dit et la nuit. Ainsi quand nous disons que quelqu’un a vécu seulement trente jours. Les Anciens divisaient le jour naturel en douze heures, comptant la première heure à partir du lever du soleil, et ils mangeaient après la neuvième heure comme le prouve l’épigrammatiste au livre 4 par cette épigramme "la première heure et la seconde sont occupées par ceux qui viennent vous saluer" et il ajoute "la neuvième heure ordonne de passer à table". Si donc ils mangeaient à la neuvième heure, comment les apôtres auraient-ils pu avoir bu à la troisième heure avec six heures d’avance sur la neuvième ? Et ce, d’autant plus que c’étaient des Juifs, qui, en raison de leur observance de la Loi et de leur connaissance du vrai Dieu, étaient plus tempérants que tous les autres gens.