ad initium

PERS. 3, 84

1919 Verumenimuero illud satyrographi: Gigni de nihilo nihil: multos ethnicorum contra insuperabilem ueritatem facit contumaces et quasi rebellantes: qui dei potentiam ex rebus creatis dimetientes: negant deum potuisse solo uerbo efficere uniuersitatem creaturarum uisibilium inuisibiliumque: absque alio machinamento: nullaque materia subiacente. Toutefois, ce mot du satiriste "rien ne naît de rien" rend beaucoup de païens obstinés contre l'invincible vérité et pour ainsi dire rebelles à celle-ci, en leur faisant mesurer la puissance de Dieu à l'aune des choses créées, ce qui les fait nier que Dieu ait pu, par son seul Verbe, réaliser la totalité des créatures visibles et invisibles, sans autre outil, et sans que préexiste la moindre matière.