1951 Platonici respondent dei instrumenta esse naturales agentes causas: quæ etsi nobis appareant quasi solæ corpora agant: forment: et transmutent: haud tamen primariæ sint causæ eorum quæ fiunt: cum sint organa potius diuinæ artis: cui obediant: et famulentur. Les Platoniciens répondent que, les instruments de Dieu, ce sont les causes naturelles efficientes, qui, même si nous avons l'impression qu'elles sont les seules à mouvoir les corps, les former, et les changer, ne sont cependant pas les causes premières des choses qui sont faites, mais sont plutôt les outils de l'art divin, à qui elles obéissent et qu'elles servent.
2099 Ideas autem hic uoco: non ut stoici zenoniique authore plutarcho in ii de placitis philosophorum: ideas esse dixerunt notiones anticipatas in animis nostris. non ut Aristoteles: qui et ipse species quidem et ideas reliquit: sed neutique a materia disiunctas: non ut plærique Platonici: cuiusmodi proclus ac plotinus : qui ideam fatentur esse ens et dici: sed deum ut supra essentia: ita supra ideas esse contendunt. Ici je n'utilise pas le mot 'idée' comme les Stoïciens ou les disciples de Zénon qui, selon Plutarque dans le livre 2 des Opinions des Philosophes, dirent que les idées étient des notions anticipées dans notre âme, ni comme Aristote qui conserva certes la notion d'aspect et d'idée, mais en ne disjoignant ni l'une ni l'autre de la matière, ni non plus comme la plupart des Platoniciens, dans le genre de Proclus ou de Plotin, qui reconnaissent que l'on peut aussi nommer l'idée être, mais qui affirment que, de même que Dieu est au-dessus des essences, de même il est au-dessus des idées.