40 nec sane (remota erroris nebula si rem animaduerterent) audax gazæ scomma uiri alioqui eruditissimi approbantes: dicerent: affectum iniuria a ruffino Hieronymum quia pro ciceroniano accusetur: qui plagas illas nullo suo merito tulerit. Et du moins (s’ils regardaient la réalité en chassant loin d’eux les nuées de l’erreur), ils approuveraient l’audacieuse raillerie de ces richesses faite par un homme par ailleurs d’une extrême érudition, et diraient que Jérôme a été bien injustement frappé par Rufin qui l’accusait d’être un cicéronien, et qu'il endura ce coup sans l’avoir aucunement mérité.
487 Ita quoque illud sancti lob et Ruffini presbyteri mysticis eloquiis redundantium in re eadem intelligo: cum pudore quodam uidentur arguere homines: et dicunt. Itane stultum est hominum genus ut cum uideant excisae arboris truncum rursus pulluIare de terra: et lignum emortuum iterum uitam recipere: nam truncus ab odore aquae reflorebit: et faciet fruticem sicut nouella: Vir uero si mortuus fuerit: abierit? et mortalis si ceciderit ultra non erit? C’est également ainsi que sur le même sujet je comprends cette parole du saint Job et du prêtre Rufin, tous deux débordants d’éloquence mystique, quand ils semblent blâmer les gens avec une certaine pudeur et dire : "le genre humain est-il assez stupide pour, quand il voit le tronc d’un arbre coupé à ras de nouveau jeter des surgeons depuis la terre, et un bois mort de nouveau recevoir la vie ; de fait le tronc va refleurir en percevant l’eau et il donnera du fruit comme s’il était nouveau, ...mais l’homme s’il meurt s’en ira ? Et s’il tombe dans la mort il n’existera plus ?".