70 Nam si ex me quæsisset Aristoteles illud suum: quod in ore omnibus est: καθάπερ τυγχάνομεν παροιμιαζόμενοι, τίς ἂν θύρας ἁμάρτοι? De fait si Aristote me demandait selon son bon mot qui est dans toutes les bouches καθάπερ τυγχάνομεν παροιμιαζόμενοι, τίς ἂν θύρας ἁμάρτοι (comme nous disons dans le proverbe : Qui de sa flèche raterait une porte) ?
661 Nam ut in .ii. primæ philosophiæ dicit aristoteles: hecaston de malista auto ton allon catho cai tois allois hyparchei to synonymon : oion to pyr thermotaton : cai gar tois allois to aition tuto tis thermotetos id est unumquodque maxime cæterorum causa est ipsum: quo et cæteris nomen idem cum eadem competit ratione: ut ignis est calidissimum. nam cæteris hic caliditatis est causa. De fait, comme le dit Aristote dans le livre 2 de la Métaphysique : ἕκαστον δὲ μάλιστα αὐτὸ τῶν ἄλλων καθ’ ὃ καὶ τοῖς ἄλλοις ὑπάρχει τὸ συνώνυμον : οἷον τὸ πῦρ θερμότατον : καὶ γὰρ τοῖς ἄλλοις τὸ αἴτιον τοῦτο τῆς θερμότητος ce qui veut dire "une chose est par excellence, quand c'est à elle que les autres choses empruntent ce qu'elles ont en elles ; ainsi le feu est le chaud par excellence, parce qu'il est la cause de la chaleur des autres êtres".
1525 Nec enim (ut præclare dixit stagyrita philosophus in. ii. ton meta ta physica libro) si timotheus non fuisset tantum in musicis promouissemus. Et si phrynis non antecessisset: non tantus timotheus euasisset. En effet (comme l’a admirablement dit le Stagirite au livre 2 de la Métaphysique), s’il n’y avait pas eu Timothée nous n’aurions pas autant progressé en musique, et si avant lui il n’y avait pas eu Phrynis, Timothée n’aurait pas atteint le niveau qui fut le sien.